Une étude de 136 pages, illustrée en noir et en couleurs, avec index alphabétique des conjoints.
par Pascal DURANDARD et Pascal SOULA, AGL, 2013.
Oradour-Saint-Genest est une commune du nord de la Haute-Vienne. Avant 1789, elle ressortissait au comté et à la sénéchaussée de la Basse-Marche. Comprise depuis dans l’arrondissement de Bellac, elle forme avec onze autres communes le canton du Dorat. Touchant au territoire de cette ville, elle en est comme le prolongement rural, et d’ailleurs son histoire est intimement liée à celle de l’ancienne capitale de la Basse-Marche. Les cahiers de doléances de la paroisse d’Oradour rédigés en 1789 à l’occasion de la convocation des Etats-Généraux rapportent que la population locale se plaint du manque d’artisanat et de commerce dans sa paroisse. Pauvreté des ressources locales ? On doit plutôt accuser la proximité du Dorat, qui n’a pas permis que se fixent au bourg d’Oradour les indispensables ateliers et les échoppes nécessaires à ses besoins. Cette dépendance est par ailleurs marquée par le lien féodal qui unissait la collégiale dorachone à Oradour sous l’Ancien Régime. Le chapitre de la collégiale St-Pierre y était le seigneur justicier sur une bonne moitié de son territoire. L’essentiel de sa seigneurie formait les quatre baylies dévolues de droit à l’abbé chef du chapitre. L’autre seigneur justicier était à l’origine le comte de la Marche, remplacé par le Roi dès lors que la Marche eut été réunie à la Couronne.
Les trois tomes consacrés à cette paroisse présentent un choix de familles établies à Oradour depuis au moins le milieu du XVIIe siècle. Elles ont toutes représenté une part importante de la vie locale. La plupart d’entre elles portent le nom des villages qui composent la commune, elles semblent appartenir de manière indissoluble à ce terroir, comme les Chinquioux, les Duprat, les Dupuydauby, les Dubreuil, les Lussat, et les Noton. Toutes sont issues de la terre, mais elles représentent toutes les activités qui formaient le paysage économique local : non seulement les inévitables laboureurs et maçons, mais aussi les sabotiers, les meuniers, et encore des maréchaux, des charrons, des sargetiers et même des notaires. Une société presque complète, celle d’Oradour d’autrefois.
Nous rappelons que les travaux présentés dans cette publication sont le fruit des recherches personnelles des auteurs. A ce titre, ils ne sauraient être utilisés à des fins autres que privées à l’exclusion de toute diffusion sur Internet ou de toute autre manière sans autorisation préalable des auteurs et sous réserve que soient indiqués clairement les noms des auteurs et la source, en vertu de la loi sur la propriété littéraire et artistique (lois n°57-298 du 11/03/1957 et n°92-597 du 01/07/1992).
Titre : | Oradour-Saint-Genest, tome I |
Auteurs : | Pascal Durandard et Pascal Soula |
Collection : | Terre de nos Ancêtres – n° 36 |
Editeur : | Amitiés Généalogiques du Limousin, Limoges, 2013 |
ISSN : | 1958-0959 |
Format : | 21 x 29,5 broché – 136 pages |
Prix : | tarif normal : 36 euros, tarif adhérents : 27 euros. – plus participation aux frais d’expédition.. |
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