Terre de nos ancêtres n° 32

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Généalogies bénéventines, tome VIII

 

Une étude de 184 pages, illustrée en noir et en couleurs, avec index alphabétique des conjoints.

par Pascal DURANDARD, AGL, 2009.

 
140 familles “inclassables”, dont les filiations suivies des familles : AUCOMPTE, BOSDEAU, BOUYER, CADILLON, CERBELAUD, CHASTENDEAU, COUSTEAU alias COUTAUD, DELUCHAT, DUBOIS, GALASTAUD, LABROUSSE, MARGUEAU alias MARGOT, MASLIEURAT, MOREAU (notables de Mourioux), MOSVY alias MAUVY, NADAUD alias NOEL, PLAVINET et ROCHETTE.
 
 
 
 

Ce huitième et dernier volume des Généalogies bénéventines concerne 140 familles “inclassables” ayant vécu à Bénévent avant 1800.

Il s’agit d’abord des familles qui ont eu des rapports intermittents avec Bénévent, sans être originaires de cette paroisse, mais qui, d’une part, y font baptiser quelques-uns de leurs enfants alors même qu’elles n’y résident pas, et, dont d’autre part, certains membres viennent y vivre occasionnellement. Dans certains cas, ils y développent même un court rameau. Presque toutes les familles traitées dans cette première partie appartiennent à la paysannerie, et toutes ont leur origine dans les paroisses périphériques de Bénévent. Le plus gros contingent vient naturellement du Grand-Bourg, dont les limites enserrent presque à moitié celles de Bénévent. De Mourioux, Marsac, Saint-Etienne-de-Fursac, ou Chamborand sont issus d’autres groupes familiaux, d’autres individus.

La distinction a par ailleurs été faite entre les familles pour lesquelles il était possible de construire des fragments significatifs de filiation suivie, et celles qui ne représentent que des rameaux isolés. Certaines familles viennent à Bénévent pour exploiter une métairie le temps d’un bail (cinq ans). D’autres s’y établissent provisoirement après leur mariage avec une fille de métayer, et contribuent durant les premières années de leur ménage à la subsistance de la communauté. D’autres ne sont que des journaliers, la plupart partant « maçonner » au loin à la belle saison. Deux exceptions : les Maslieurat et les Moreau, bourgeois de Marsac et de Mourioux. Les Moreau constituent même une autre exception, dans la mesure où aucun d’entre eux n’a vécu à Bénévent. La présence de cette famille dans l’étude se justifie par les alliances qu’elle a su nouer avec des familles bénéventines anciennes, et parce qu’il est possible qu’elle soit apparentée à son homonyme bénéventine.

Ensuite, ont été présentés, sous forme de répertoire, les individus isolés qui se sont mariés à Bénévent ou ont obtenu un congé pour se marier, mais quittent cette paroisse sans y avoir eu d’enfant. De même, ont été regroupés les baptêmes inclassables d’enfants dont l’identité n’est pas clairement identifiable. Les décès inclassables concernent aussi pour l’essentiel des « passants ». Cependant, on peut y trouver des citoyens « anciens » de Bénévent, mais qui ne s’y sont pas mariés et qui n’y ont pas eu d’enfant. Parmi les « passants » décédés à Bénévent, on relève plusieurs inconnus, de pauvres mendiants, des malades sans abri venus trouver dans l’hôpital de la ville une fin plus humaine. On trouve aussi des journaliers, des domestiques. Pour certains, l’identité se réduit à un sobriquet, surtout pour les femmes ; d’autres n’en ont même pas laissé la trace. La majorité d’entre eux sont originaires des environs de Bénévent, mais la mort a fauché loin de chez eux des étrangers à la province, comme ce marchand lyonnais en 1736, cet « hôte étranger » venu du Maine en 1739, ou encore ce fils de colporteur en 1746. Trois personnes venues d’Auvergne ont quitté ce monde à l’ombre de l’abbaye : le fils d’un « émouleur » du diocèse de Clermont en 1746, et deux scieurs de long du diocèse de Saint-Flour. Plus étonnant : en 1775, un marchand sellier, venu de Guéret pour réparer sur place les selles des Bénéventins, meurt au bout d’un mois de séjour ! Pour autant, ces décès inclassables concernent aussi des notables étrangers à la paroisse. Leur mort à Bénévent peut se justifier pour des raisons familiales : le jeune Berny a été recueilli par un oncle Delaget, et Françoise Farne par l’une de ses filles. Pour les jeunes Reynaud d’Augères et Peregraud, c’est leur cursus scolaire à Bénévent qui explique leur présence en cette ville au moment de leur mort. En revanche, aucune explication pour une Demoiselle du Rieux, pour M. Jean-Baptiste Teissier, de Saint-Léonard, ou Gabrielle Bonnet d’Augères. Plusieurs prêtres et religieuses font également partie des décédés inclassables : le chanoine de Chabridou, les curés de Védrenas et de Marsac, l’aumônier de l’évêque de Québec, deux curés de Bénévent, et plusieurs sœurs de l’hôpital mortes en accomplissant leur noble devoir.

L’ouvrage recense aussi l’intégralité des enfants abandonnés et confiés aux bons soins du curé de la paroisse ou des sœurs de l’établissement hospitalier. De même n’ont pas été exclus les baptêmes d’enfants appartenant à des familles qui ne résidaient pas à Bénévent. Ils témoignent des difficultés à se rendre dans sa paroisse, de l’inquiétude des parents à différer un sacrement fondamental. Ces baptisés ne sont pas des Bénéventins stricto sensu ; néanmoins, les faire apparaître facilite aussi les recherches de ceux qu’intéressent ces familles « en marge » des paroisses.

Cet ultime volume clôt ainsi le projet initial, qui était de restituer sous forme d’études familiales l’intégralité de l’état civil de Bénévent avant 1800.


Nous rappelons que les travaux présentés dans cette publication sont le fruit des recherches personnelles des auteurs. A ce titre, ils ne sauraient être utilisés à des fins autres que privées à l’exclusion de toute diffusion sur Internet ou de toute autre manière sans autorisation préalable des auteurs et sous réserve que soient indiqués clairement les noms des auteurs et la source, en vertu de la loi sur la propriété littéraire et artistique (lois n°57-298 du 11/03/1957 et n°92-597 du 01/07/1992).


Titre : Généalogies bénéventines, tome VIII 
Auteurs :  Pascal Durandard
Collection :  Terre de nos Ancêtres – n° 32
Editeur : Amitiés Généalogiques du Limousin, Limoges, 2009
ISSN : 1958-0959
Format : 21 x 29,5 broché – 184 pages
Prix : tarif normal : 36 euros, tarif adhérents : 27 euros – Participation aux frais d’expédition : 3 € par volume.

 

Publié par AGL   @   15 février 2012 0 commentaires

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