Une science

La généalogie fait partie de ce que l’on appelle les « sciences auxiliaires » de l’Histoire, au même titre que l’archéologie, l’épigraphie, la numismatique, la paléographie, l’héraldique…

C’est en fait l’une des plus anciennes sciences au monde : l’étude de la filiation des êtres et de la succession des générations. Elle est par exemple abondamment présente dans l’Ancien Testament : « Les fils de Noé qui sortirent de l’arche étaient Sem, Cham et Japhet ; Cham est le père de Canaan. Ces trois-là étaient les fils de Noé et à partir d’eux se fit le peuplement de toute la terre. […] Voici la descendance des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet, auxquels des fils naquirent après le déluge. Fils de Japhet : Gomer, Magog, les Mèdes, Yavan, Tubal, Moshek, Tiras. Fils de Gomer : Ashkenaz, Riphat, Togarma. Fils de Yavan : Elisha, Tarsis, les Kittim, les Dananéens […] Fils de Cham : Kush, Miçrayim, Put, Canaan. Fils de Kush : Séba, Havila, Sabta, Rama, Sabteka. Fils de Rama : Sheba, Dedan… »

Sans chercher à remonter très improbablement au déluge et aux fils de Noé, la plupart d’entre nous entreprennent des recherches généalogiques pour connaître leurs racines, savoir d’où ils viennent, qui étaient leurs ancêtres, quels métiers ils exerçaient, où ils vivaient. Quel qu’en soit le déclic, c’est la curiosité sur ses origines qui motive la majorité des généalogistes amateurs à entreprendre la réalisation de leur « arbre ».

Des règles et des méthodes

Se lancer dans la recherche de ses ancêtres, chercher à construire son arbre généalogique, le tableau montrant sa filiation, c’est à dire reconstituer son ascendance, ou bien à l’inverse, chercher à établir la postérité d’un individu, qu’il s’agisse d’un de ses ancêtres ou d’un personnage célèbre,  c’est à dire construire une généalogie descendante, impose des règles et des méthodes.

Si les méthodes diffèrent un peu dans un cas et dans l’autre, les règles sont les mêmes, et doivent être scrupuleusement respectées, elles sont le gage du sérieux et de l’honnêteté du travail effectué.

Par ses méthodes, la généalogie s’apparente à une enquête de police : il faut toujours partir des éléments connus, souvent disparates, pour parvenir à la découverte, non d’un coupable, mais de tel ou tel ancêtre. En ce sens, la généalogie impose donc patience, honnêteté intellectuelle, minutie, logique, réflexion, esprit de déduction, parfois aidées par le flair, le hasard, et surtout l’expérience.

Si les amateurs que nous sommes cherchent le plus souvent dans un premier temps à établir leur ascendance, cette « enquête » personnelle dépasse en général très rapidement les limites de la stricte étude généalogique pour s’intéresser aussi à l’environnement familial, social, historique, culturel de nos ancêtres, débouchant sur une étude de famille, confinant à l’histoire sociale et régionale.

Que vous souhaitiez établir une ascendance ou une descendance, quelques principes de base s’imposent : 

• Partez de ce qui est connu et vérifiez-le autant que faire se peut, en confrontant les sources orales, écrites, familiales, officielles…
• Notez avec minutie tous les détails des sources et des documents que vous consultez,
• Indiquez toujours la source de chaque renseignement : elle est la preuve de ce que vous avancez.

Pour plus de détails sur les méthodes, consultez :

– La généalogie ascendante

– La généalogie descendante

– Chercher dans les Archives

Bonnes recherches !