Jules Noriac

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LIMOGES

” Aujourd’hui vingt-cinq avril mil huit cent vingt six à onze heures du matin, pardevant nous Martial Jean-Baptiste Bourdeau-Julliac, adjoint à la mairie de Limoges, faisant les fonctions d’officier de l’état civil, soussigné,

A comparu Sieur Antoine CAYRON, négociant, âgé de quarante ans, demeurant rue du Clocher, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né hier soir à huit heures, de lui comparant et de Dame Marie-Rose RIGONAUD, son épouse, auquel enfant il a déclaré donner les prénoms de Claude Antoine ;

Lesquelles présentation et déclaration faites en présence de Sieurs Nicolas Claude Rigonaud, négociant, âgé de trente six ans, demeurant rue Cruche-d’Or, oncle à l’enfant, et Jean Joseph Valériaud, négociant, âgé de trente quatre ans, demeurant rue faubourg Pont Saint-Martial, lesquels ainsi que le père ont signé avec nous le présent acte après lecture faite.” 

A.D. Haute-Vienne, 3 E 85 / 121


Claude Antoine CAYRON, dit “Jules NORIAC” d’abord journaliste, chroniqueur au Figaro et collaborateur de nombreux journaux, connut le succès en 1858 avec la publication d’un recueil humoristique, Le 101e régiment. Il publia ensuite plusieurs romans et recueils de nouvelles et écrivit aussi des pièces de théâtre, dont La Boîte au lait, en 1862, un vaudeville dont il fera plus tard une opérette en collaboration avec Jacques Offenbach. Dès 1862, tout en continuant à rédiger ses chroniques quotidiennes, il dirige avec Hippolyte Cogniard le Théâtre des Variétés, qui ouvre ses portes à Offenbach. Celui-ci y crée alors quelques-uns de ses plus grands succès (La Belle Hélène, Barbe-Bleue, La Grande Duchesse de Gérolstein, La Périchole). En 1868, Noriac prend la direction du Théâtre des Bouffes Parisiens, propriété du gendre d’Offenbach, Charles Comte. Il signe alors plusieurs livrets d’opéra-bouffes créés dans ce théâtre : La Timbale d’argent, La Branche cassée, La boîte au lait, Pierrette et Jacquot, La Sorrentine

Homme de théâtre, journaliste, romancier, dramaturge, Noriac a également laissé divers écrits, petits chefs-d’oeuvre d’observation sur son temps, comme Les Gens de Paris, Le Dictionnaire des amoureux, ou Paris tel qu’il est. Il mourut à Paris le 1er octobre 1882 et fut inhumé au cimetière de Montmartre. Sa ville natale a donné en 1892 son nom à l’une de ses rues, dans laquelle se trouve aujourd’hui l’Espace Noriac, lieu d’expositions et de spectacles.

L’ascendance de Jules Noriac a été publiée dans Généalogie en Limousin n° 79, décembre 2012.

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Publié par AGL   @   8 août 2013 0 commentaires

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