Jean Giraudoux

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BELLAC

« Du trente-un octobre mil huit cent quatre-vingt-deux, à onze heures du matin.

Acte de naissance de Hippolyte Jean GIRAUDOUX, enfant du sexe masculin, né le vingt-neuf du même mois à neuf heures du soir, à Bellac, route de Poitiers, des mariés Léger GIRAUDOUX, conducteur des Ponts et Chaussées, âgé de trente-deux ans, et Anne LACOSTE, sans profession, âgée de dix-neuf ans, domiciliés ensemble à Bellac, route de Poitiers.

Sur la déclaration faite par le dit Léger Giraudoux, qui a présenté l’enfant.

Témoins : François Ribette, sous-ingénieur des Ponts et Chaussées, âgé de soixante ans, et Jean-Baptiste Maurianges, conducteur des Ponts et Chaussées, âgé de trente-sept ans, non parents de l’enfant, demeurant à Bellac.

Constaté, suivant la loi, par nous, soussigné, adjoint faisant fonctions de Maire et d’Officier de l’état civil de la commune de Bellac (Haute-Vienne), pour le titulaire absent.

Après lecture du présent acte, le déclarant et les témoins ont signé avec nous. »

A.D. Haute-Vienne, 3 E 11/16


Jean Giraudoux

Jean Giraudoux, né à Bellac, fit ses études secondaires au lycée de Châteauroux qui porte aujourd’hui son nom. Elève de lettres supérieures au lycée Lakanal de Sceaux, il obtient le premier prix de version grecque au concours général en 1902 avant d’intégrer l’Ecole Normale Supérieure et la Sorbonne. Licencié ès lettres, il s’inscrit ensuite en section d’allemand puis à l’Université de Munich. Il voyage en Europe (Allemagne, Autriche-Hongrie, Serbie, Italie), obtient sa maîtrise puis se rend aux Etats-Unis, à l’Université d’Harvard. De retour en France il prépare le concours des Affaires Etrangères tout en se consacrant aussi à l’écriture. Il entre à la rédaction du quotidien Le Matin et publie son premier livres, Provinciales, en 1909. Reçu au concours des chancelleries, il devient l’année suivante vice-consul à la direction politique et commerciale du Ministère des Affaires Etrangères. Dès lors il mène une double carrière de diplomate d’écrivain. Il s’engage aussi en politique, devenant en 1939 un éphémère commissaire général à l’information du gouvernement Daladier. En 1940, il suit le gouvernement à Bordeaux puis à Vichy. Nommé directeur des Monuments Historiques, il fait valoir ses droits à la retraite dès février 1941 pour se consacrer à l’écriture.

Auteur de plusieurs romans (Suzanne et le Pacifique, Siegfried et le Limousin…) il se dirige vers le théâtre après sa rencontre avec Louis Jouvet qui met alors en scène et interprète ses principales oeuvres. Il est d’ailleurs surtout connu aujourd’hui comme dramaturge, avec des pièces célèbres, comme La guerre de Troie n’aura pas lieu, Electre, Ondine, ou encore La Folle de Chaillot, sans doute la plus connue, rédigée durant l’occupation et créée après sa mort par Jouvet en 1945 au théâtre de l’Athénée.

Jean Giraudoux est mort à Paris le 31 janvier 1944, quai d’Orsay, et fut inhumé au cimetière de Passy.

L’ascendance bellachone de Jean Giraudoux a été publiée dans Généalogie en Limousin n° 11, décembre 1995.

Une nouvelle version, revue et complétée, de l’ascendance limousine de Jean Giraudoux a été publiée dans Généalogie en Limousin n° 82, septembre 2013.

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Publié par AGL   @   26 octobre 2012 0 commentaires

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