Pays de Lastours & Nexon, tome II

Une étude de 112 pages, illustrée en noir et en couleurs, avec index alphabétique des conjoints.

par Catherine JUDE et Béatrice LUC, AGL, 2010.

Une quinzaine de familles de l’actuel canton de Nexon et ses environs ont été retenues par un groupe d’auteurs, en fonction de leurs propres centres d’intérêt. Pour mener à bien les recherches nécessaires à l’élaboration de ces études de familles, une équipe s’est formée pour relever, dans les registres paroissiaux et d’état civil, dans les minutes notariales, et dans les autres sources disponibles, tous les renseignements nécessaires, dont chaque auteur a pu ensuite tirer parti pour établir les différentes filiations. Cette série de généalogies familiales est donc le fruit d’une collaboration parfaitement réussie entre différents chercheurs et auteurs bénévoles des AGL, qui ont su mutualiser leurs compétences afin de proposer à d’autres le fruit de leur travail.

Le secteur retenu correspond globalement à l’actuel canton de Nexon, composé de huit communes du sud du département de la Haute-Vienne : Janailhac, Meilhac, La Meyze, Nexon, Rilhac-Lastours, La Roche-l’Abeille, Saint-Hilaire-les-Places et Saint-Priest-Ligoure. Les différentes familles étudiées ont principalement évolué dans ce secteur, mais aussi dans les communes voisines : Saint-Yrieix-la-Perche, Ladignac-le-Long, Bussière-Galant, Flavignac, Les Cars, Jourgnac, Saint-Maurice-les-Brousses, Saint-Jean-Ligoure, etc.

Deux localités ont tour à tour tenu un rôle prédominant dans cette partie de l’actuelle Haute-Vienne : Nexon, paroisse d’origine très ancienne, avec son important bourg, véritable centre économique du secteur, devenu chef-lieu de canton, et Lastours, siège durant tout l’Ancien Régime de la « première baronnie du Limousin » et à ce titre centre politique, administratif et judiciaire d’un vaste territoire. Ces deux réalités historiques nous ont conduits à regrouper l’ensemble des généalogies familiales présentées sous un titre unique : « Pays de Lastours et Nexon ». Une autre paroisse du secteur avait néanmoins elle aussi autrefois une relative importance, du point de vue religieux : La Meyze, siège d’un archiprêtré dont relevaient la plupart des paroisses concernées.

Ce 2e tome est entièrement à deux familles durablement implantées dans ce secteur : les COMBROUZE et les SIRIEIX.

Le patronyme COMBROUZE se retrouve dès le milieu du XVIIe siècle dans les registres de Nexon et des paroisses des alentours. Il est à noter que le village de Combrouze, berceau probable des familles porteuses de ce nom, se trouve sur la commune de Nexon. Les porteurs de ce patronyme sont très nombreux dès cette époque. Ils ont souvent donné d’importantes descendances mais les registres et les actes notariés consultés ne nous ont pas permis de tous les rattacher. L’étude qui suit se présente donc sous la forme de dix filiations suivies et de quelques pages regroupant les branches qui n’ont pu être rattachées à l’une ou l’autre de ces filiations. Le dépouillement de nouveaux actes nous permettra peut-être, un jour, de découvrir de nouveaux éléments et de faire de nouveaux rattachements.

La famille SIRIEIX (patronyme que l’on trouve orthographié indifféremment Syrieix, Cyrieix ou Cireil dans les registres) trouve son origine dans la petite paroisse de Meilhac, située non loin de Nexon. Deux branches sont clairement identifiées, celle issue du couple Pierre Sirieix et Valérie Doussaud, dont le fils Pierre dit « Brelaud » devint hôte au bourg de Meilhac, et celle issue du couple Denis Sirieix et Jeanne Hébrard. Bien que ces deux branches n’aient pu étre rattachées faute de preuve, il n’est pas impossible qu’elles aient une origine commune, ainsi le fils de Denis Sireix et de Jeanne Hébrard est-il indiqué comme étant journalier au village des Blas à Meilhac lors de son mariage. D’origine modeste, les Sirieix ont rapidement quitté Meilhac pour s’installer à Nexon au gré de nouvelles alliances, donnant son premier maire à cette petite cité. Ils y ont exercé les professions d’aubergistes, de tailleurs d’habits, de maréchaux-ferrants, ou de boulangers, puis certains se sont installés à Limoges après la Révolution où on les retrouve dans le négoce du tissu, et comme fabricants de flanelles et de droguets. Deux Sirieix, père et fils, devinrent même huissiers à Châteauneuf.