Une étude de 168 pages, illustrée en noir et en couleurs, avec index alphabétique des conjoints,
par Mireille et Serge REJASSE, AGL, 2009.
Comme en attestent les archives notariales de Saint-Junien, plusieurs foyers porteurs du patronyme BERTHET demeurent en la ville de Saint-Junien au XVIIe siècle. Dans cet ouvrage, nous étudions plus particulièrement deux branches non reliées : la première, dite « des chapeliers », est surtout intéressante par les alliances féminines de la descendance, alors que la seconde, dite « des Bouchers », présente une postérité plus importante et des descendants demeurant encore à Saint-Junien à la fin du XIXe siècle.
La famille BRACHET étudiée ici trouve ses origines au village du Puy de Valette, à Saint-Junien, dans la seconde partie du XVIIe siècle. Il semble cependant que les porteurs du patronyme Brachet soient très peu nombreux dans ce village à cette époque. Malheureusement le manque de documents ne nous a pas permis de pouvoir faire des liens avec d’autres familles du même nom, notamment celle qui demeure alors au village du Buis sur la commune de Saint-Martin-de-Jussac. Au XIXe siècle, la majeure partie des descendants de cette famille demeurent encore sur la commune de Saint-Junien alors que d’autres habitent sur les communes de Chaillac, Saint-Martin-de-Jussac et Saint-Auvent.
La famille CHABODIE trouve ses origines dans la première partie du XVIIe siècle au village de Chanliat, sur la paroisse de Saint-Martin-de-Jussac. Il n’a pas été possible, faute de documents, de faire un lien avec des familles Chabodie demeurant à l’époque en la ville de Saint-Junien. La descendance est relativement importante et au XIXe siècle, on retrouve des porteurs du patronymes sur les communes de Saint-Martin et de Saint-Junien, mais aussi de Chaillac, Saint-Auvent, Saint-Brice, Saint-Priest-sous-Aixe, Saint-Yrieix-sous-Aixe, Aixe-sur-Vienne, Cognac, Séreilhac… Au fil du temps, le patronyme évolue de la forme Chabodie à celles de Chabaudie ou Chabeaudie.
La famille COLOMBIER que nous étudions ici demeure au XVIIe siècle au village du Puy de Valette, à Saint-Junien et va y rester jusqu’à la Révolution, période à laquelle le patronyme évolue de Ducolombier en Colombier. Les porteurs du patronyme y exercent alors les professions de meuniers, taillandiers, puis marchands. Au XIXe siècle, leurs descendants s’orientent alors vers les métiers de la ganterie et viennent habiter au bourg de Saint-Junien alors que certains quittent la région en direction de Moulins, Macon ou Clermont-Ferrand. Une de ses branches, partie à Veyrac puis à Rochechouart, revient par la suite à Saint-Junien où l’un de ses descendants, Léon Colombier, fonde en 1925 une mégisserie, dirigée ensuite par ses fils, et aujourd’hui par ses petit-fils. Elle est à ce jour la dernière mégisserie en activité à Saint-Junien avec une production touchant les domaines du luxe dans le vêtement, la chaussure et la maroquinerie.
Le patronyme DAGOURY est typique de Saint-Junien et de sa région au XVIIe siècle. Si plusieurs foyers sont installés à Saint-Junien, d’autres demeurent sur la paroisse de Saint-Auvent au village de La Berthe, sans que l’on puisse faire de lien entre eux, faute de documents plus anciens. Nous présentons ici successivement les deux branches dont les descendants trois siècles plus tard habitent toujours ces deux communes ainsi que celles, proches, de Saint-Martin-de-Jussac, de Chaillac, de Javerdat, de Saint-Cyr. Seule une branche s’est éloignée et installée au sud-ouest de la Haute-Vienne, au bourg de Saint-Mathieu.
Au milieu du XVIIe siècle, il semblerait qu’il n’y ait eu qu’un seul foyer DESERCES demeurant à Saint-Junien ce qui pourrait laisser supposer que cette famille trouve ses origines ailleurs. Depuis cette époque, la plupart des porteurs du patronyme exercent la profession de gantier alors que certains deviennent teinturiers, charrons ou boulangers. Cette famille reste solidement implantée à Saint-Junien au moins jusqu’à la fin du XVIIe siècle, même si quelques descendants partent vers Rochechouart ou Chabanais.
Le patronyme PAGNOUX est très répandu à Saint-Junien et dans ses environs. Au XVIIe siècle, plusieurs foyers sont déjà installés à Saint-Junien, Chaillac et à Brigueuil (Charente). Nous avons choisi de présenter ici successivement deux branches : une de Saint-Junien, afin de mettre en lumière une partie du travail de recherche de notre ami Robert Frugier, qui en descendait, et l’autre de Chaillac, parce qu’elle présente une descendance intéressante et parce que nous avons pu faire des liens inespérés sur les premiers degrés grâce à un document notarié.
Le patronyme TERLAUD est assez peu répandu à Saint-Junien au XVIIe siècle. Les porteurs du patronyme demeurant alors aux villages de Beaulieu, du Petit-Boisse ou de Châteaugaillard. Au XIXe siècle, pratiquement tous les descendants de cette famille demeurent encore sur la commune de Saint-Junien. Ils sont encore pour la plupart cultivateurs, même si certains se tournent alors vers les métiers de la mégisserie et de la ganterie.
La famille VIGIER, que nous étudions ici, demeure au XVIIe siècle au village du Puy de Valette à Saint-Junien. Au XIXe siècle, pratiquement tous les descendants de cette famille demeurent encore sur la commune de Saint-Junien ou sur celle de Saint-Auvent. Ils sont encore pour la plupart cultivateurs, même si certains se tournent alors vers les métiers de la mégisserie ou de la maçonnerie.
Nous rappelons que les travaux présentés dans cette publication sont le fruit des recherches personnelles des auteurs. A ce titre, ils ne sauraient être utilisés à des fins autres que privées à l’exclusion de toute diffusion sur Internet ou de toute autre manière sans autorisation préalable des auteurs et sous réserve que soient indiqués clairement les noms des auteurs et la source, en vertu de la loi sur la propriété littéraire et artistique (lois n°57-298 du 11/03/1957 et n°92-597 du 01/07/1992).
Titre : | Saint-Junien, tome I |
Auteurs : | Mireille Réjasse et Serge Réjasse |
Collection : | Terre de nos Ancêtres – n° 26 |
Editeur : | Amitiés Généalogiques du Limousin, Limoges, 2009 |
ISSN : | 1958-0959 |
Format : | 21 x 29,5 broché – 168 pages |
Prix : | tarif normal : 40 euros, tarif adhérents : 30 euros – plus participation aux frais d’expédition.. |
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