Les notaires, nos ancêtres

Une étude de 160 pages, illustrée en noir et en couleurs, avec index des patronymes,

par Jean-François CAMUS, Mireille et Serge REJASSE, Jean-Louis RUCHAUD, Thomas SCHNEIDER, AGL, 2008.

Sous l’Ancien Régime, les notaires étaient nombreux. Il en existait souvent plusieurs dans chaque paroisse. Aussi n’est-il pas rare d’en découvrir parmi ses ancêtres, et, la fonction étant autrefois héréditaire, de se trouver issu d’une véritable dynastie notariale.

Nous avons choisi de présenter les généalogies de quatre de ces « familles de notaires », ayant évolué dans le sud-ouest de l’actuel département de la Haute-Vienne. Celle des AILLAUD, établie à Saint-Junien dès la fin du XVIe siècle, donne l’exemple d’une famille de notaires dans une petite ville, appartenant à la bourgeoisie urbaine, mais aussi propriétaires de domaines ruraux et abandonnant le notariat dès le milieu du XVIIIe siècle pour vivre « en état de bourgeoisie » (de leurs rentes et du produit de leurs terres). Les autres : BARBE, JOUBERT et MASSALOUX, évoluèrent principalement dans des paroisses des anciens comtés de Châlus et des Cars (Champsac, Gorre, Pageas…). Elles contractèrent de nombreuses alliances entre elles, comme avec d’autres familles de cette bourgeoisie rurale, illustrant l’endogamie professionnelle qui semblait de règle sous l’Ancien Régime.

Emblématiques des notaires de la société rurale aisée, ces familles illustrent aussi les possibilités d’évolution dans une société bien moins figée et cloisonnée qu’on pourrait le croire.

Au fil des générations, nous vous invitons à découvrir ainsi leurs parcours, parfois étonnants, avec des situations diverses, des réussites exceptionnelles et des destinées sociales plus contrastées.