Terre de nos ancêtres n° 31

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Généalogies bénéventines, tome VII

 

Une étude de 184 pages, illustrée en noir et en couleurs, avec index alphabétique des conjoints.

par Pascal DURANDARD, AGL, 2009.

 
23 familles « éphémères » (filiations suivies) : BOSGIER, BOUTTELAS, DAIGNOT, DAUBY, DELAGET (notables), DELAGET (laboureurs), DEVOUDY, FRESSINAUD, GAYOT, GERALD, HEBRE, LECLAIR puis LECLERC, LECLER, MALETY, MANGAUD, MARCHANDON (artisans), MARENDAS, DE LA MAZERE, MORTESAIGNE, PASCAUD, QUERCY, RICHARD et RIFAUD.
 
Rameaux isolés des familles : D’Annet, Argendeix, Audouin, Auroux alias Oroux, Authiat, Barchon, Barjou, Barthélemy, Barton, Bartoulaud, Basse, Beautalon, Beslier, Bétoulaud, De La Betoulle, Beyri, Billaud, Bimbot, Blanzac, Blaudeix, Boucher, Boucher de Cordelat, Bougard, Bousserie ou Bousserot, Boutet, Bréjat, Bujaud ou Bugeaud, Carcy, Cassat, Cazenaud, Chacroutaud, Champeau, Chantegraud, Chassaignard, Chasteauvieux, de Chatillon, de Chazottes, Chenout, Chezaud, de Cloupt, de La Coste, Coucaud, Coudouin, de La Cour, Couraud, Courboulet, Dardanne, Deblaise, Delhomme, Deltel, Demenat, Descubes de La Vernouille, Deschamps, Descoux, Desherot, Devaud alias Deveaux, Doucerain, Doumy alias Dumy, Dubois, Ducher, Dumont, Dupont, Durand, Faure, Fouliaud, Fouraud, Gabord, Galoux, de La Gasne, Gasty, Gayaud, Geaugi, Gerbaud, Gervais, Givernon, Gounot, Goust alias Goux, Grand, Gros, Guérin, Guillerot, Guillot, Hilaire, Jammet, Janicot, Jardinet, Jayaud, Jonquet, Jouaux, Joubertie, Juliard, Laforge, Lamatière, Laurent, Lavaud, Leblanc, Lebrun, Lejeune, Lemut, Lenoir, Lépine, Leprieur, Leroy, Le Reix alias Reix ou Le Roy, de Losmière, Malinaud, Marcelot, Marcillon, Martin, Mary, de Masdot, Maudy, Mayaud, Menut, Méry, Mesnant, du Mesne, de Moras, Moreau, Morin, Moulineaud, Montonnier, Mouty, Niveau, Paillon, Paris, Pastier, Pateron, Peinturier, du Peirier, Périgaud, Petit, Peytot, Pichon, Pimpaud, Prinaud, Priquot, Ramier, Ranty, Raymond, Redon, Ritaud, Robert, Robinet, Rohaix, Roucheraud alias Roucheiraud, Rousaud, Rousseau, de Saignat, de Saignedresse, Tacquenet, Théveny, Tom, de La Tuile, Valet, Veau, Vessière, Vilatte, Villechabrolle, Vizard.
 
5 familles de prisonniers Hongrois : Baguesse, Bastek, Fahir, Maréchal et Pérical.
 
 
 
 

Plus encore que le volume précédent, le tome VII des Généalogies bénéventines regroupe des études généalogiques fragmentaires. Ces  « esquisses » portent en effet essentiellement sur des familles qui ne sont pas restées à Bénévent au-delà de trois générations, et même pour beaucoup qui n’y ont demeuré que de manière provisoire. Etant donné le nombre somme toute important de patronymes que cela représente, il ne pouvait être question d’en dresser une généalogie exhaustive. J’ai pu au mieux développer quelques branches des Bosgier et des Fressinaud. Non seulement il n’était pas envisageable d’étendre mes investigations, pour des contingences matérielles et temporelles évidentes, mais surtout l’étude approfondie de ces familles a plus sa place dans un travail de recherche qui concerne leurs paroisses d’origine. En revanche, il paraît fondamental que soient relevés ces groupes familiaux qui ont traversé, à un moment ou à un autre, l’horizon bénéventin. Le généalogiste a ainsi l’opportunité de saisir des rameaux difficilement repérables des familles sur lesquelles il travaille ; et l’historien a à sa disposition un matériel complet lui permettant de dégager l’évolution des structures sociales et économiques d’une petite cité au cœur d’un environnement rural particulier.

Cet ouvrage est structuré en deux parties.

Tout d’abord, sont présentées des familles dont au moins trois degrés d’ascendance ont pu être établis, même si une seule génération a demeuré à Bénévent. Ce premier groupe a l’avantage de donner une filiation suivie. Les familles qui le composent peuvent être classées en deux catégories. D’un côté, nous avons un petit noyau de 7 familles anciennement établies à Bénévent, où elles sont connues pour le moins dès le milieu du XVIIe siècle. Il s’agit des Delaget notables et de leurs homonymes laboureurs, des Gayot, des Devoudy, des Marchandon artisans, des Marendas et des de la Mazère. Les Gayot sont apothicaires, les Devoudy chapeliers, et les autres familles travaillent dans les activités liées au textile (tissage et cardage). Tous auront disparu de Bénévent avant la Révolution, soit parce qu’ils se sont éteints, soient parce qu’ils ont quitté la ville. Les 15 autres familles étudiées forment le groupe des bénéventins venus au cours du XVIIIe siècle. L’origine de ces « immigrés » est assez surprenante. C’est de Limoges que l’école de Bénévent fait venir ses pédagogues, Martial Mortesaigne et Claude Mangaud. De la capitale provinciale sont aussi issus les notables Fressinaud, tandis que Saint-Léonard, plus proche, donnera à Bénévent deux cordonniers, Léonard Lecler et Jean Gérald. En revanche, les villes du nord de la Creuse, malgré les relations qu’elles entretiennent avec la cité de saint Barthélémy, n’ont « fourni » que deux de ces familles « éphémères », les Bouttelas et les Hébré, les premiers originaires de La Souterraine, les seconds de Dun-le-Palestel. D’origine plus modeste, les Leclair, les Malety, les Pascaud, les Quercy, les Richard et les Rifaud viennent des paroisses périphériques.

Et puis, il y a les « passants », dont le groupe important forme la seconde partie de l’ouvrage, celle des rameaux « éphémères ». Ils montrent le flux incessant des journaliers, des maçons, des domestiques, mais aussi des tisserands, des sabotiers, des mérandiers, tout le petit peuple qui espère trouver à la ville l’activité qui le fera vivre quelque temps. Mais l’instabilité ne concerne pas que les humbles. Certaines activités artisanales lucratives s’avèrent instables, comme le travail de l’étain, représenté par la famille Petit. Certains marchands ne font que passer, comme un Bétoulaud de Saint-Vaury, ou encore un Chassaignard du Grand-Bourg. Quelques notables venus d’ailleurs occupent pour une durée limitée des charges liées à la justice de l’abbaye ou à la gestion de son temporel. La noblesse figurera aussi fugitivement à Bénévent, à travers des Tacquenet, successeurs des Sauzet, des Chatillon, des Moras et un de La Tuile. Parmi toutes ces personnes que captera ce petit coin du Limousin, il en arrive d’assez loin, dont deux maîtres tailleurs d’origine quercinoise, Antoine Deltel et Martial Vessière.

Enfin, la Révolution contribuera à enrichir la population de Bénévent. D’abord, parce que les nouvelles institutions qu’elle met en place, comme la gendarmerie et la recette des impôts, amèneront des fonctionnaires qui ne sont pas Bénéventins de souche. Ensuite, et c’est là une curiosité historique que j’ai voulu mettre en valeur dans un chapitre à part, un petit noyau de prisonniers de guerre Hongrois, en résidence dans la Creuse, a succombé aux charmes de certaines Bénéventines : « l’Amour triomphant de la Guerre, » voilà une belle formule pour conclure.


Nous rappelons que les travaux présentés dans cette publication sont le fruit des recherches personnelles des auteurs. A ce titre, ils ne sauraient être utilisés à des fins autres que privées à l’exclusion de toute diffusion sur Internet ou de toute autre manière sans autorisation préalable des auteurs et sous réserve que soient indiqués clairement les noms des auteurs et la source, en vertu de la loi sur la propriété littéraire et artistique (lois n°57-298 du 11/03/1957 et n°92-597 du 01/07/1992).


Titre : Généalogies bénéventines, tome VII  
Auteurs :  Pascal Durandard
Collection :  Terre de nos Ancêtres – n° 31
Editeur : Amitiés Généalogiques du Limousin, Limoges, 2009
ISSN : 1958-0959
Format : 21 x 29,5 broché – 184 pages
Prix : tarif normal : 36 euros, tarif adhérents : 27 euros – plus participation aux frais d’expédition..

 

Publié par AGL   @   15 février 2012 0 commentaires

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