Terre de nos Ancêtres n° 23

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Généalogies bénéventines, tome V

 

Une étude de 160 pages, illustrée en noir et en couleurs,

par Pascal DURANDARD, AGL, 2008.

 
Familles : CARDEAU, GILLET, LABOT, MARCHANDON, MISME, MOREAU, PASCAUD, PROUT, QUILLET, QUISSARME, de SAUZET, DELAGE alias SAUZET, de SIGOULET, SONNET, TENAILLE.

 

 
 
 
 

Ce volume est le dernier à présenter des familles présentes à Bénévent dès le XVIIe siècle. Toutes sont des familles bénéventines « de toujours », sauf les PASCAUD, qui semblent être venues dans la paroisse à la fin du Grand Siècle. La plupart figureront au XIXsiècle, et quelques-unes même à la veille de 14. Au cours du XVIIIsiècle disparaîtront plusieurs noms qui ont illustré le Bénévent des anciens temps, comme les de SAUZET, les MOREAU, les QUILLET, les QUISSARME, les DE SIGOULET. Les SONNET, les LABOT, les DELAGE (alias Sauzet) s’éteindront au début du XIXe siècle ; les GILLET un peu plus tard, ou du moins leur postérité sera établie ailleurs. Entre-temps, les MARCHANDON auront quitté Bénévent pour la région parisienne. Le dernier carré présent au XXe siècle est composé des CARDEAU, des MISME, des MOUZET, des PASCAUD, des PROUT et des TENAILLE.

Deux familles importantes figurent ici, et d’abord les deux familles dont la filiation suivie est la plus ancienne pour Bénévent : les nobles de Sauzet et les Marchandon. Ils ont tenu le principal rang dans la cité, les premiers parce qu’ils étaient les seuls à représenter le second ordre sur la paroisse ; les seconds parce qu’ils ont occupé les plus hautes charges dans le cadre de la seigneurie abbatiale. Ces deux familles étaient aussi parmi les plus richement possessionnées, et maint métayer leur apportait à temps réglé leur fermage dû.

Hormis les Moreau, notables moins prestigieux et rapidement éteints, les autres familles ont composé le monde plus modeste des artisans. Elles ont fait vivre la ville de leurs pratiques et de leur négoce. Les Tenaille ont donné la plus remarquable lignée de tailleurs d’habits de la ville, les Mouzet et les de Sigoulet ont été tisserands, les Quissarme hôteliers et chapeliers ; les Misme ont donné une belle suite de marchands bouchers. Les Quillet ont illustré plusieurs activités, de même que la prolifique famille Prout, dont chaque branche représente une part de l’économie bénéventine (sauf la boucherie). Tous connaîtront une certaine aisance, et les Gillet feront partie des notables de la ville au XIXsiècle.

Enfin, la paysannerie est représentée à travers les familles Cardeau, Labot, Pascaud et Sonnet. Les Labot et les Sonnet s’éteindront sans avoir prospéré. Les premiers connaîtront la précarité du double travail et des migrations saisonnières, et les Sonnet n’abandonneront la terre pour le tissage que peu de temps avant de disparaître. Les Cardeau et les Pascaud, au contraire, réussiront une mutation sociale qui les conduiront à grossir les rangs des commerçants et artisans de la ville.

 


Nous rappelons que les travaux présentés dans cette publication sont le fruit des recherches personnelles des auteurs. A ce titre, ils ne sauraient être utilisés à des fins autres que privées à l’exclusion de toute diffusion sur Internet ou de toute autre manière sans autorisation préalable des auteurs et sous réserve que soient indiqués clairement les noms des auteurs et la source, en vertu de la loi sur la propriété littéraire et artistique (lois n°57-298 du 11/03/1957 et n°92-597 du 01/07/1992).


Titre : Généalogies bénéventines, tome V
Auteurs :  Pascal Durandard
Collection :  Terre de nos Ancêtres – n° 23
Editeur : Amitiés Généalogiques du Limousin, Limoges, 2008
ISSN : 1958-0959
Format : 21 x 29,5 broché – 160 pages
Prix : tarif normal : 40 euros, tarif adhérents : 30 euros – Participation aux frais d’expédition : 3 € par volume.

 

Publié par AGL   @   5 mars 2012 0 commentaires

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