Terre de nos Ancêtres n° 22

0 commentaires

Généalogies bénéventines, tome IV

 

Une étude de 160 pages, illustrée en noir et en couleurs,

par Pascal DURANDARD, AGL, 2008.

 
Familles : BONNIN, CHAVOUT, COUILLAUD, COUPART, CUIZINIER, DELAFOREST, DELESTANG, DESHAIRES, DUBREUILH, FOUCAUD, FOURNET, GEAY, GIRAUD, GUERIDAUD, JANET, LANDON, LORIOL, MALEDENT, NONIQUE, SARRAZINES, THELY.

 

 

 
 
 
 

Le quatrième volume des Généalogies bénéventines propose 21 études de familles. Il a ainsi l’avantage de réunir le plus grand nombre de patronymes présents dans la ville depuis le XVIIe siècle, et de fournir le plus large panorama de la société locale sous l’Ancien Régime. En effet, la plupart des familles anciennes étudiées ici n’ont malheureusement pas subsisté au-delà du XVIIIe siècle, et leur nombre est en proportion inverse de leur importance numérique et « démographique », ce qui peut expliquer leur faible longévité. Seuls les Deshaires ont donné de nombreuses branches, qui ont essaimé dans tout le nord-ouest dela Creuse.

Une dizaine de familles notables sont présentées dans le présent ouvrage. On se rend compte par ce nombre de l’importance de Bénévent sous l’Ancien Régime, et l’on devine la qualité des relations qu’ont dû entretenir entre elles ces « élites », et le rayonnement de leur présence dans l’ensemble de la ville, où les occasions de vie publique étaient plus importantes à cette époque. Ils ne sont pas seulement de riches propriétaires terriens, ils ont aussi fait des études, savent le droit, et monopolisent des charges qui les rendent importants dans la ville: Les LANDON et les DELESTANG sont notaires royaux, les LORIOL, les MALEDENT, les NONIQUE et les SARRAZINES, ont donné des avocats, et achètent des charges dans la judicature locale, de même que les CUIZINIER. Les DUBREUILH appartiennent à la bourgeoisie d’affaires, et les BONNIN et les DELAFOREST forment la bourgeoisie dite de capacité, donnant à la ville deux dynasties de médecins et de chirurgiens. Hormis les Bonnin et les Delaforest, les notables bénéventins ne sont pas très anciennement établis dans la ville. Ils sont venus s’y établir au gré d’une alliance, comme les Nonique, ou pour y exercer les charges que la seigneurie ecclésiastique leur proposait. Leurs familles évoluent différemment : les Cuizinier et les Dubreuilh s’éteignent assez tôt, les Nonique au cours du XVIIIsiècle et les Delestang au siècle suivant. Les Landon et les Maledent quittent la ville, de même que les Loriol, mais pour des raisons opposées : ces derniers connaissent un déclin qui les poussent à exploiter eux-mêmes leurs domaines fonciers, les premiers parce qu’ils trouvent ailleurs une meilleure prospérité.

La population industrieuse de la ville est présente à travers deux dynasties de bouchers, les COUILLAUD et les GEAY, qui ont donné par ailleurs des branches de tisserands (les premiers) et de chapeliers (les seconds). Les GUERIDAUD ont maintenu sur plusieurs générations leur entreprise de maçonnerie, et si les FOUCAUD sont longtemps restés fidèles au cardage de la laine, certains d’entre eux rejoindront les Guéridaud dans le domaine de la construction. Au contraire, les JANET ne sont pas fixés professionnellement, et seront souvent tentés par le roulage des marchandises qu’exportait Bénévent. La famille FOURNET demeure bien en ville, mais elle représente le monde ouvrier qui ne possède rien et met ses bras au service d’un patron. Aucune de ces familles ne sera représentée à Bénévent au XIXe siècle.

Enfin, le monde de la terre n’est pas oublié, puisque les CHAVOUT, les COUPART, les DESHAIRES, les GIRAUD et les THELY forment un important carré de laboureurs établis anciennement sur la paroisse de Bénévent. Les Giraud seront les seuls à  s’installer en ville pour y exercer des activités artisanales jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les autres familles resteront attachées à la paysannerie, mais ne demeureront pas à Bénévent, hormis une branche de la famille Deshaires qui subsistera à Sauzet jusqu’au début du XXe siècle. Les Chavout seront les premiers à « émigrer » au début du XVIIIe siècle, suivis par les Coupart et par plusieurs membres de la famille Deshaires au tournant du siècle, et enfin par les Thély à l’époque de la Révolution.

 


Nous rappelons que les travaux présentés dans cette publication sont le fruit des recherches personnelles des auteurs. A ce titre, ils ne sauraient être utilisés à des fins autres que privées à l’exclusion de toute diffusion sur Internet ou de toute autre manière sans autorisation préalable des auteurs et sous réserve que soient indiqués clairement les noms des auteurs et la source, en vertu de la loi sur la propriété littéraire et artistique (lois n°57-298 du 11/03/1957 et n°92-597 du 01/07/1992).


Titre : Généalogies bénéventines, tome IV
Auteurs :  Pascal Durandard
Collection :  Terre de nos Ancêtres – n° 22
Editeur : Amitiés Généalogiques du Limousin, Limoges, 2008
ISSN : 1958-0959
Format : 21 x 29,5 broché – 160 pages
Prix : tarif normal : 40 euros, tarif adhérents : 30 euros – plus participation aux frais d’expédition..

 

Publié par AGL   @   5 mars 2012 0 commentaires

0 Commentaires

Désolé, les commentaires sont fermés.

Cloude designed by Webdesign In conjunction with Free MMORPG Games , CD Rates , Fat Burning Furnace Trial.